Dans un livre blanc dénommé Casa-impulse et développé par Radius, un Think Tank privé indépendant, il ressort que l’entreprise casablancaise peut désormais devenir une force motrice, non pas seulement économique, mais aussi au service de l’intérêt général dans un certain nombre de domaines clés avec des actions concrètes à entreprendre.

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Le Think Tank dédié aux réflexions stratégiques sectorielles vient de lancer le projet Casa Impulse «L’entreprise au cœur de la métropole».L’objectif est d’accompagner la réflexion sur la redéfinition du rôle de l’entreprise et son repositionnement dans les champs institutionnel, économique et sociétal de la ville de Casablanca. Casa Impulse ambitionne également d’enrichir les réflexions développées par les différents Think Tanks initiés par les autorités locales.
Cette initiative privée vient en complément au plan de développement de la ville de Casablanca.

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A l’occasion du « Mobility Day, tenu ce mercredi 9 mai au complexe administratif et culturel des Habous de Casablanca, le secrétariat général du ministère de l’ Intérieur, le conseil communal et le conseil régional ont proposé des solutions à la problématique de la mobilité dans la région Casa-Settat.

Le « Mobility Day », un événement organisé par Casa Transport, a réuni ce mercredi 9 mai le Wali et secrétaire général du ministère de l’Intérieur Mohamed Faouzi, le président du conseil communal de Casablanca Abdelaaziz Omari et Mustapha Bakkoury, président du conseil de la région Casa-Settat au Complexe administratif et culturel des Habous de Casablanca. Objectif de la rencontre: proposer à l’audience des solutions effectives quant à l’organisation de la demande en matière de transport, le stationnement et les enjeux environnementaux.

Le « Mobility Day », un événement organisé par Casa Transport, a réuni ce mercredi 9 mai le Wali et secrétaire général du ministère de l’Intérieur Mohamed Faouzi, le président du conseil communal de Casablanca Abdelaaziz Omari et Mustapha Bakkoury, président du conseil de la région Casa-Settat au Complexe administratif et culturel des Habous de Casablanca. Objectif de la rencontre: proposer à l’audience des solutions effectives quant à l’organisation de la demande en matière de transport, le stationnement et les enjeux environnementaux.

Vidéo: L’intégralité de la séance inaugurale

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Tout en saluant les plans de développement déployés pour remédier à la problématique de la mobilité (Tramway/BHNS éventuellement) lors de son intervention, Mohamed Faouzi a appelé instamment à passer à l’action et au suivi pour réaliser les objectifs escomptés.

Soulignant le caractère capital de la mobilité, Mustapha Bakkoury a affirmé que « l’eau et la mobilité sont les sujets les plus prioritaires d’aujourd’hui (…) et que le renforcement de la mobilité est un facteur clé de l’amélioration de la productivité ».

Se joignant à Mohamed Faouzi, le président du conseil de la région Casa-Settat regrette la lenteur de l’activation des plans de développement. « On aurait pu gagner beaucoup plus de temps concernant les délais de livraison de la ligne de Tram, 1 an ou 1 an et demi probablement », a-t-il soutenu.

Bakkoury a également insisté sur la démocratisation des solutions de transport, étant donné que « le plus grand taux démographique est enregistré dans les zones périphériques: Mediouna, Mohammedia… ».

Pour Abdelaaziz Omari, la solution réside dans l’implication de toutes les parties prenantes. Lors de son intervention, le président du conseil communal a soulevé 3 problématiques majeures: la densité de l’activité professionnelle au centre-ville, la durabilité des plans d’amélioration de la mobilité (en termes de financement) et les droits des piétons.

Des pistes de solutions

Abdelaaziz Omari a suggéré quelques solutions et recommandations quant aux dysfonctionnements de la mobilité. « Le nombre de voitures en ville est hallucinant, peut-être que le citoyen devrait faire le choix de prendre le transport en commun ». Privilégier le transport collectif devrait, selon lui, non pas être un acte provisoire mais émaner d’un esprit citoyen.

Sur la question du stationnement, l’ancien secrétaire régional du PJD a recommandé la construction de parkings souterrains. Un axe d’amélioration majeur de la mobilité, selon lui. « Là où il est possible de construire des parkings souterrains, il faut le faire », a-t-il soutenu.

Pour conclure, le président du conseil communal a proposé de mettre en place un plan de déplacement effectif et des plans d’accommodation, et d’avoir recours à une gestion intelligente de la circulation en ville.

Une étude de Casa Smart Moov pour remédier au dysfonctionnement du transport

Lors de ce « Mobility Day », Hatim Benjelloun, le fondateur du think tank Radius a présenté un « Reflection and Discussion Paper », un document synthétisant les perceptions de toutes les parties prenantes consultées pour répondre à la problématique de la mobilité.

L’étude réalisée est purement qualitative et a impliqué plus de 70 organismes. Plus de 40 décideurs ont été interviewés pendant 32 heures pour enfin conclure qu’ »afin de réinventer la mobilité à Casablanca, il faudrait prendre compte des ruptures technologiques, institutionnelles et celles liées à l’usage ».

Hatim Benjelloun affirme que les ruptures citées suscitent un renforcement simultané de 6 chantiers majeurs: le transport, les équipements/infrastructures, la gouvernance, le financement, le numérique et la communication.

Des ateliers pour traiter les différentes thématiques de la rencontre

Atelier 1: La mobilité urbaine traitée sous l’angle de la demande, quelles marges de manœuvre ?

Mohamed Bourahim, vice-président de la commune de Casablanca en charge de la mobilité urbaine affirme que pour agir sur la demande de manière effective, il faudrait cibler les quartiers générateurs de mobilité. « Derb Omar compte 2.050 commerçants et génère plus de 7.000 emplois et 700 camions de transport de marchandises ». Comment ne pas considérer l’impact de ce genre de quartier sur la mobilité en ville? Et comment penser une alternative?

Atelier 2: Le stationnement, un levier de décongestion incontournable.

Plusieurs modèles étrangers concernant le stationnement ont été étalés. Ces modèles constituent des ouvertures éventuelles sur des axes d’amélioration du stationnement en ville.

Le mot de conclusion a été attribué à Mohamed Faouzi, qui a rappelé l’aspect environnemental du sujet, en mentionnant que les maladies professionnelles dues à la pollution ne devraient pas passer inaperçues. « Il faut penser des transports mobiles…mais également propres », a-t-il affirmé.

medias24.com

Sous l’égide de Casa Transport, le think tank Radius donne naissance à une plateforme de réflexion autour de la mobilité urbaine. «Cette plateforme, dénommée Casa Smart Moov (CSM), est vouée à devenir un véritable véhicule de réflexion et de sensibilisation à l’adresse des parties prenantes concernées», indique-t-on.
CSM a également pour vocation de mieux comprendre et décrypter la vision de l’ensemble des décideurs, publics et privés, autour de ce sujet majeur. En cela, CSM lance une première consultation, ce mardi 3 octobre, afin de cerner la perception des parties prenantes sur le secteur de la mobilité urbaine (transports publics, infrastructures, financement, gouvernance, etc.), mais surtout d’identifier leurs attentes. La finalité est de proposer un cadre de convergence des idées et des recommandations de chaque acteur.

laquotidienne.ma

Sous l’égide de Casa Transport, Radius, premier Think Thank privé au Maroc, donne naissance à une plateforme de réflexion inédite autour d’un sujet complexe et stratégique pour le royaume, et plus spécifiquement pour notre Métropole, Casablanca : la mobilité urbaine.

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Cette plateforme innovante, nommée « Casa Smart Moov » (CSM), est vouée à devenir un véritable véhicule de réflexion et de sensibilisation à l’adresse des parties prenantes concernées. CSM a également pour vocation de mieux comprendre et décrypter la vision de l’ensemble des décideurs, publics et privés, autour de ce sujet majeur. A travers une démarche participative basée sur l’écoute et l’échange, CSM lance une première consultation, le mardi 3 octobre 2017, afin de cerner la perception des parties prenantes sur le secteur de la mobilité urbaine (transports publics, infrastructures, financement, gouvernance, etc.), mais surtout d’identifier leurs attentes. La finalité est de proposer un cadre de convergence des idées et des recommandations de chaque acteur.
Cette première étude sur la mobilité urbaine dans la ville de Casablanca ciblera 4 problématiques clés :
Etat des lieux, enjeux et défis de la mobilité urbaine dans la Métropole
Infrastructures et modes de transport urbain
Cadre de gouvernance et indicateurs de performance
Mécanismes et/ou outils innovants de financement
Le projet Casa Smart Moov se déclinera en 3 phases :
Une étude de perception à travers le lancement d’une consultation publique
Un séminaire stratégique pour débattre sur les résultats de l’étude et proposer une feuille de route
Un Réflexion & Discussion Paper qui sera le support clé d’analyse, de réflexions et de sensibilisation.

innovantmagazine.ma

A l’occasion de la « Journée de la Mobilité », tenue ce mercredi 9 mai au complexe administratif et culturel des Habous de Casablanca, le Secrétariat Général du Ministère de l’Intérieur, le conseil communal et le conseil régional ont proposé des solutions le problème de la mobilité dans la région de Casa-Settat

La journée de la mobilité organisée par Casa Transport a réuni mercredi 9 mai le wali et le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Mohamed Faouzi, président du conseil communal de Casablanca Abdelaaziz Omari et Mustapha Bakkoury, président du conseil de la région Casa-Settat au Complexe administratif et culturel des Habous de Casablanca Objectif de la réunion: proposer au public des solutions efficaces quant à l’organisation de la demande en transport, les problèmes de stationnement et d’environnement.

Vidéo: La session plénière inaugurale

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Tout en saluant les plans de développement déployés pour aborder la question de la mobilité (éventuellement Tram / BHLS) lors de son discours, Mohamed Faouzi a appelé à l’action et au suivi pour atteindre les objectifs attendus.

Soulignant le caractère crucial de la mobilité, Mustapha Bakkoury a déclaré que «l’eau et la mobilité sont les priorités absolues d’aujourd’hui (…) et qu’une mobilité accrue est un facteur clé de l’amélioration de la productivité». [19659005JoiningMohamedFaouzithepresidentofthecounciloftheregionCasa-Settatregretstheslownessoftheactivationofthedevelopmentplans«Wecouldhavesavedalotmoretimeregardingthedeliverytimesofthetramlineprobablyayearorayearandahalf»hesaid

Bakkoury a également insisté sur la démocratisation des transports, étant donné que « le plus grand taux démographique est enregistré dans les régions périphériques: Médiouna, Mohammedia … »

Pour Omari, Abdelaaziz les mensonges de solution dans la participation de toutes les parties prenantes. Lors de son intervention, le président du conseil municipal a soulevé trois questions majeures: la densité de l’activité professionnelle dans le centre-ville, la durabilité des plans d’amélioration de la mobilité (en termes de financement) et les droits des piétons.

Avenues of Solutions

Abdelaaziz Omari a suggéré quelques solutions et recommandations concernant les dysfonctionnements de la mobilité. « Le nombre de voitures dans la ville est incroyable, peut-être que le citoyen devrait faire le choix de prendre le transport en commun. » Privilégier les transports publics ne devrait pas, selon lui, être un acte temporaire mais émaner d’un esprit citoyen.

Sur la question du stationnement, l’ancien secrétaire régional du PJD a recommandé la construction de parkings souterrains. Un axe d’amélioration majeure de la mobilité, selon lui. « Là où il est possible de construire des parkings souterrains, cela doit être fait », a-t-il dit.

En conclusion, le président du conseil communal a proposé de mettre en place un plan de déplacement et des plans d’hébergement efficaces, et de recourir à une gestion intelligente du trafic urbain.

Une étude de Casa Smart Moov pour remédier au dysfonctionnement du transport

Lors de cette « Journée de la mobilité », Hatim Benjelloun, le fondateur du think tank Radius a présenté un « Document de réflexion et de réflexion », document résumer les perceptions de toutes les parties prenantes consultées pour répondre à la question de la mobilité.

L’étude était purement qualitative et impliquait plus de 70 organisations. Plus de 40 décideurs ont été interrogés pendant 32 heures pour finalement conclure que «pour réinventer la mobilité à Casablanca, il faut prendre en compte les ruptures technologiques, institutionnelles et liées à l’usage».

Hatim Benjelloun précise que les pauses citées donnent lieu à un renforcement simultané de six grands projets: transports, équipements / infrastructures, gouvernance, financement, numérique et communication.

Ateliers pour traiter les différents thèmes de la réunion

Atelier 1: La mobilité urbaine traitée sous l’angle de la demande, quelle marge de manœuvre?

Mohamed Bourahim, vice-président de la commune de Casablanca en charge de la mobilité urbaine, affirme que pour agir efficacement sur demande, nous devons cibler les quartiers générateurs de mobilité. « Derb Omar compte 2 050 commerçants et génère plus de 7 000 emplois et 700 camions de marchandises ». Comment ne pas considérer l’impact de ce type de quartier sur la mobilité dans la ville? Et comment penser à une alternative?

Atelier 2: Le stationnement, un levier de décongestion essentiel

Différents modèles étrangers de stationnement ont été diffusés. Ces modèles sont des ouvertures potentielles sur les routes pour améliorer le stationnement dans la ville.

Le mot de conclusion a été attribué à Mohamed Faouzi, qui a rappelé l’aspect environnemental du sujet, mentionnant que les maladies professionnelles dues à la pollution ne devaient pas passer inaperçues. « Nous devons penser au transport mobile … mais aussi à la propreté », a-t-il déclaré.

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C’est une proposition du ministre de l’Énergie : Mutualiser les plateformes énergétiques pour doper la compétitivité des sidérurgistes. Aziz Rabbah, qui participait le 27 novembre à une rencontre de l’Association des sidérurgistes au Maroc sur le thème «L’énergie au cœur des enjeux de demain», met en avant la loi 13-09 sur les énergies renouvelables qui permet l’ouverture du marché aux investisseurs privés et son projet de réforme à l’étude.

Coûts énergétiques. C’est la bête noire de l’industrie. L’énergie représente, en effet, le deuxième poste de consommation à l’échelle nationale et se concentre dans trois branches d’activité, dont la sidérurgie. D’où le défi pour les sidérurgistes de réduire leurs besoins en énergie fossile, adopter de nouveaux process plus économiques et faire appel aux énergies renouvelables (éolien et solaire). La question préoccupe tellement la profession qu’elle a organisé, le 27 novembre à Casablanca, un séminaire sur le thème «L’énergie au cœur des enjeux de demain».
La rencontre à laquelle ont pris part les différents opérateurs du secteur et le ministre de l’Énergie, Aziz Rabbah, est initié par le think tank «Steel Impulse» développé par l’Association des sidérurgistes au Maroc (ASM). «La compétitivité représente un des enjeux majeurs pour nos producteurs locaux dans les années à venir. L’énergie représente de ce fait le premier facteur clé de compétitivité. Ainsi, il est nécessaire de mettre en place une véritable politique d’efficacité énergétique. Celle-ci constitue une occasion pour améliorer notre compétitivité et notre performance industrielles et réduire les coûts conséquents pour nos industriels», déclare Mohamed Azmi, président de l’ASM. 
Et au ministre de mettre en avant la loi 13-09 qui permet l’ouverture du marché de l’énergie électrique de sources renouvelables aux investisseurs privés. Ces derniers peuvent donc produire de l’énergie de sources renouvelables et la commercialiser au Maroc, comme à l’étranger, tout en utilisant le réseau électrique national de transport et de distribution, rappelle Rabbah. Ce dernier annonce même que, suite aux retours des investissements réalisés dans le cadre de la loi 13-09, le département de l’Énergie planche sur la réforme de ce texte pour améliorer la bancabilité des projets. De même, un projet de décret en application de la loi sur l’autoproduction est en cours d’élaboration. Sa mise dans les circuits d’adoption est programmée pour 2019.
Par ailleurs, Rabbah soutient que la mutualisation des plateformes énergétiques pourrait être une opportunité pour la sidérurgie afin d’optimiser les coûts énergétiques. «Le ministère de l’Énergie est même prêt à réviser le cadre juridique régissant l’énergie si cela est nécessaire pour consolider la compétitivité de l’industrie», lance Rabbah devant une assistance venue nombreuse.  En marge du séminaire, l’ASM a signé une convention de partenariat avec l’Anapec. Son objectif : accompagner l’industrie sidérurgiste dans la mise à disposition et la reconvertibilité des compétences. Rappelons que l’activité pèse lourd dans le tissu économique du pays. En 2017, le secteur a engrangé 11 milliards de dirhams de chiffre d’affaires. Il emploie actuellement près de 5.000 personnes chez les opérateurs et pas moins de 14.000 dans la collecte de la ferraille. Sa valeur ajoutée s’élève à 1,2 milliard de dirhams. 

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Bousculés depuis 2008 par le dumping, les opérateurs de la sidérurgie qui commencent à reprendre des couleurs se sont réunis pour discuter des perspectives du secteur et sortir définitivement la tête de l’eau. Le ministre Moulay Hafid Elalamy en a profité pour préciser qu’il sera toujours à leurs côtés pour les défendre.

Par Théa Ollivier

Le secteur sidérurgique reprend des couleurs, après avoir souffert du dumping à partir de 2008. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, lors de Steel Impulse le 14 novembre. L’évènement réunit les opérateurs marocains de la sidérurgie.

« C’est un domaine très chahuté où la surcapacité est très forte au niveau mondial, où les leaders continuent de se développer, comme la Chine qui représente 50% de la production et 50% de la capacité mondiale. Il est avéré que certains vendent à perte, ce qui s’appelle le dumping afin de gagner des marchés. Certains opérateurs au Maroc ont dû déposer le bilan ou n’étaient pas loin de le faire« , a-t-il déclaré dès le début de son discours.

Le ton est donné. Même si les mesures antidumping expireront en 2018 et 2019, Moulay Hafid Elalamy s’engage à épauler les opérateurs marocains « sans relâche« . « Nous ne laisserons personne toucher à nos activités industrielles indûment, sans respecter les règles de l’OMC« , prévient le ministre, rappelant que les contrevenants auraient directement affaire à l’État.

Sous de chaleureux applaudissements de son auditoire, le ministre a également invité les opérateurs marocains à rester professionnels. « On ne protège personne, on est un pays libéral. On est le bon élève, mais pas l’idiot du village. Nous ne subissons pas le non-respect des règles de l’OMC que nous respectons nous-mêmes« , a-t-il lancé.

Des échanges houleux avec le commissaire européen

À titre d’exemple, Moulay Hafid Elalamy a délivré les coulisses de la bataille antidumping menée par son ministère pour défendre les fleurons de la sidérurgie marocaine, dont Maghreb Steel et Sonasid. Une bataille qui lui a valu d’être « attaqué de partout, accusé d’être protectionniste et de ne pas respecter les règles internationales« .

La Turquie avait même dénoncé auprès de l’OMC les mesures antidumping marocaines pour protéger la production nationale d’acier. Pourtant, la marge antidumping de 22,11% est bien plus faible que les 500% de taxe sur les produits chinois imposés par les États-Unis, rappelle David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), qui s’est exprimé lors de la rencontre.

« J’ai eu des discussions houleuses, voire très houleuses même, avec le commissaire européen, qui me donnait des leçons sur ce qu’était le dumping« , a expliqué Moulay Hafid Elalamy. « J’ai aussi reçu dans mon bureau le président d’un grand producteur européen qui m’a expliqué que nos mesures antidumping étaient mal faites et que nos experts n’étaient pas bons alors que ce sont des experts internationaux. J’ai dû lui exhiber des documents de son entreprise pour lui montrer qu’il y avait du dumping. Après cette réunion, on a arrêté de nous attaquer de partout« , a-t-il aussi raconté. Résultat : le ministre espère tenir les objectifs du Plan Industriel 2014- 2020 grâce à une stabilisation du secteur même si des efforts restent à fournir.

Les mesures pour garder un moral d’acier

Une étude de perception réalisée par l’Association des sidérurgistes du Maroc (ASM) auprès de 18 organismes et 24 décideurs, dont les principaux résultats ont été divulgués ce mardi 14 novembre, montre les points faibles du secteur à améliorer pour définitivement sortir la tête de l’eau.

Pour se relever, le président de l’ASM, Amine Louali, propose d’abord d’investir dans la filière de démantèlement de navires, comme cela a été fait en Turquie. « Uniquement 30 ou 40% de la ferraille provient de la collecte nationale, le reste est importé« , note-t-il.

L’autre enjeu est de réduire les dépenses énergétiques, ce que commencent à faire certains acteurs comme Sonasid, explique encore Amine Louali. « Cet opérateur a basculé depuis 5 ans une partie de sa consommation énergétique sur la partie renouvelable« , raconte-t-il.

En termes de production, le président de l’ASM recommande d’améliorer la qualité en misant davantage sur l’innovation, la R&D, et notamment les énergies renouvelables. Moulay Hafid Elalamy invite aussi les opérateurs à se pencher sur les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et du naval.

« Il faut aussi plus de normes et de contrôle de la part de l’État. Cela passe par une évolution de la loi marocaine« , selon Hatim Benjelloum, du think tank Radius qui a réalisé l’étude. « Nous travaillons sur traçabilité des produits importés, car certains peuvent être dangereux pour la santé des citoyens », ajoute Amine Louali.

L’étude de Radius recommande de s’internationaliser et de passer à une stratégie d’exportation agressive pour conquérir de nouveaux marchés, notamment en Afrique. « Nous devons nous préparer à l’entrée dans la CEDEAO où il y a peu de producteurs« , s’enthousiasme Amine Louali.

Reste à savoir s’ils vont réussir à gagner des parts de marché dans ce continent où les Chinois sont fortement présents, alors que les opérateurs marocains ont déjà du mal à les concurrencer dans leurs frontières.

Les chiffres clés du secteur de la sidérurgie

5.000 emplois directs

12.000 emplois indirects

+10 milliards de dirhams de chiffre d’affaires en 2016

15 milliards de dirhams d’investissement total réalisé

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Dans le cadre de ses cycles de réflexion, le think tank Steel Impulse lance un nouveau débat autour des problématiques énergétiques dans le secteur de la sidérurgie.

Steel Impulse lance, en effet, une étude, en partenariat avec le think tank Radius et le cabinet international de conseil en stratégie corporate value associates, afin d’étudier les différentes pistes d’optimisation et de performance énergétique dans le secteur de la sidérurgie.

La finalité est de mettre en place un cadre constructif et participatif de réflexion auprès des principales parties prenantes du secteur de l’énergie et celui de l’industrie. Ce diagnostic s’inscrit dans la continuité de l’étude menée en 2017 par Steel Impulse autour des enjeux et perspectives du secteur de la sidérurgie au Maroc. Les conclusions de l’étude seront présentées lors d’un séminaire stratégique qui se tiendra avant la fin de l’année.

aujourdhui.ma

Le séminaire du think tank Steel Impulse s’attaque aux problématiques énergétiques du secteur de la sidérurgie. La signature d’une convention entre l’ASM et l’ANAPEC et la présentation d’une étude sur le secteur ont été les moments forts de cette rencontre.
Le think tank «Steel Impulse», développé par l’Association des sidérurgistes au Maroc (ASM), a organisé un séminaire, hier à Casablanca, sous le thème «Compétitivité du secteur sidérurgique: l’énergie au cœur des enjeux de demain». Les diasporas des secteurs de la sidérurgie et de l’énergie étaient présentes à cet événement. Pas mois de 160 participants ont donc pris part à ce séminaire en présence de Aziz Rabbah, ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et du développement durable, ainsi que de Abdelmounaïm Madani, directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC).

Sidérurgie. Le secteur cherche l'énergie de demain


Said Mouline, directeur général de l’Agence nationale pour l’efficacité énergétique, et Hassan Harrak, directeur général adjoint de la Société d’investissements énergétiques, ont été également de la partie. Dans un contexte de nécessité de revue à la hausse des ambitions initiales en matière d’énergies renouvelables, l’ensemble des décideurs publics et des experts des deux secteurs ont pris part à cet événement pour se pencher sur les différentes pistes d’optimisation et de performance énergétique dans le secteur de la sidérurgie.
À cette occasion, le ministre de l’Energie a insisté, dans son discours d’ouverture, sur son engagement à aider les entreprises sidérurgiques à concrétiser leur ambition d’assurer une meilleure efficacité énergétique dans la chaîne de production. Ce dernier a donc annoncé son engagement à «changer le règlement, les statuts sur les hydrocarbures, pourquoi pas ! Si cela peut apporter une valeur ajoutée au développement du secteur de la sidérurgie». La sidérurgie étant un secteur hautement stratégique pour le royaume -mais également énergivore- il devrait être accompagné par une stratégie énergétique efficace et efficiente. Pour sa part, Mohamed Azmi, président de l’ASM, affirme que «la compétitivité représente un des enjeux majeurs pour nos producteurs locaux dans les années à venir. Le secteur étant énergivore, l’énergie représente de ce fait le premier facteur clé de compétitivité du secteur».
Ainsi, pour les opérateurs du secteur, il est nécessaire de mettre en place une véritable politique d’efficacité énergétique. Celle-ci constitue une occasion d’améliorer notre compétitivité et performance industrielles et de réduire les coûts conséquents pour nos industriels. À noter que Steel Impulse a lancé une étude en amont, en partenariat avec le think tank Radius et le cabinet international de conseil en stratégie Corporate Value Associates, afin d’étudier les potentialités énergétiques du secteur sidérurgique. Ce diagnostic s’inscrit dans la continuité de l’étude menée en 2017 par le think tank autour des enjeux et perspectives du secteur de la sidérurgie au Maroc. Les conclusions de cette étude assurent que l’énergie est le premier poste de coût de transformation dans les phases aciéries et laminoir. Par ailleurs, l’étude affirme que le gaz naturel est peu utilisé par le Maroc par manque de disponibilité. La mise en place d’un terminal GNL à Jorf Lasfar pourrait le rendre disponible en vue du remplacement du fioul dans les laminoirs. En effet, un opérateur qui dépense entre 15 et 20 euros/tonne de fioul pourrait réduire sa facture de près de 50%, soit 7,5 à 10 euros de moins. Ainsi, l’étude recommande au secteur de réduire ses coûts -notamment énergétiques- pour mieux préparer son avenir.
Par ailleurs, lors de ce rendez-vous, l’ASM et l’ANAPEC ont signé une convention-cadre pour le développement des compétences adéquates, par l’ANAPEC, afin d’assurer les besoins des opérateurs de la sidérurgie en ressources humaines. À cette occasion, Abdelmounaïm Madani a assuré que «cette convention permettra de déclencher un processus de formation par alternance, pour accompagner les membres de l’association des sidérurgistes dans leur démarche de recrutement. Elle permettra également de financer les actions de formation dispensées par le programme Taehil». Pour rappel, le secteur de la sidérurgie réalise un chiffre d’affaires de 11 MMDH (2017), emploie 5.000 personnes et 14.000 sont employés dans la collecte de ferraille. Il représente également une valeur ajoutée de 12 MMDH à l’économie nationale, assurant un taux couverture de 100% des besoins en rond à béton.

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